Lors de notre précédente
information du 25 juillet dernier nous relations une visite par notre Comité de
Quartier de l'usine de traitement des eaux usées de Ginestous. Devant la
recrudescence des plaintes des riverains, un audit «odeurs» de la compostière
par le bureau d'études Environnement'Air demandé par Véolia était à ce
moment-là en cours afin d’évaluer la fiabilité du traitement des odeurs.
Une restitution de cette
étude a été faite le 10 septembre sur
site et le 18 septembre dernier lors de la commission de suivi annuelle du site
de Ginestous à la Préfecture.
Rappelons que les boues
issues de la dépollution des eaux usées de Toulouse et 8 autres communes sont
- soit incinérées,
- soit séchées avant
épandage sous forme de granulés dans les champs,
- soit compostées, c'est à dire mélangées à des
déchets verts et aérées suivant un processus de fermentation de 8 semaines,
dans un bâtiment de 11000M2 appelé compostière.
Les mesures d'odeurs
effectuées par le bureau d'études Environnement'Air n'auraient pas fait
apparaître de défaut d'étanchéité du bâtiment qui est sous dépression, ni de
fuite d'odeurs lors des chargements des camions.
Par contre, l'audit
aurait relevé des insuffisances et des dysfonctionnements dans le traitement de l'ammoniac dans l'air
du bâtiment.
De même le criblage du
compost à l'air libre génère des odeurs.
La combinaison des deux
phénomènes, traitement défaillant de l'air de la compostière et criblage à
l'air libre du compost, serait à l'origine des odeurs nauséabondes relevées
régulièrement autour de l'usine et dans notre quartier.
Devant les protestations
des riverains et après la restitution de l'audit, la direction de Véolia avec
le feu vert de Toulouse-Métropole (pour la compétence assainissement) a décidé
pour un coût de 1,8 millions d'euros:
- de construire de
nouvelles tours de désodorisation de la compostière,
- d'avancer d'un an le
remplacement des 500 m3 de garnissage en fibre coco des biofiltres,
- de couvrir le criblage.
Ces travaux devraient
être réalisés avant la fin juin 2015.
Le Comité de Quartier
Minimes Barrière de Paris reste et restera vigilant,