Nous nous
félicitons d'abord du lancement de ce projet de liaison LGV Bordeaux-Toulouse
et considère que l'on doit s'en saisir pour améliorer l’entrée ferroviaire du
Nord Toulousain:
- non
seulement par la mise à 4 voies demandée depuis longtemps entre Saint-Jory et
la gare de Toulouse-Matabiau permettant une desserte cadencée tous les quarts
d'heure.
- mais
aussi par l'aménagement des sept gares et haltes ferroviaires et en ce qui
concerne notre quartier des deux haltes de la «Route de Launaguet / La Vache»
et celle de «Lalande-Eglise / Fondeyre».
Les
habitants de notre quartier sont très attentifs à ces deux aspects du projet
car notre secteur situé au point de jonction de l'entonnoir des routes arrivant
du nord toulousain et à la croissance urbaine et démographique importante est
de plus en plus saturé par l'accroissement du nombre de véhicules que cela
induit. L'arrivée du train doit être l'occasion d'une refonte de l’organisation
des infrastructures existantes et l’intermodalité son fil conducteur: TER, RER,
Métro, Tramway, Bus, Voiture, Cycle, Piétons. De ce point de vue, la halte de
Launaguet / La Vache occupe une place centrale.
A ce sujet,
les haltes-gares qui nous sont présentées ne sont qu’une présentation graphique
améliorée de l’existant, bien éloignée du trafic intense des futures stations
de RER, TER, d’autant plus si elles sont intermodales comme celle de Launaguet
/ La Vache.
En
conséquence, c’est maintenant qu’il faut lancer la réflexion sur les
aménagements des haltes-gares et autour d’elles, dans leur périmètre de
d’accès: voiries pour bus, voitures, cycles et piétons, stationnement,
parkings, pont-route ou pont-rail pour des connexions intermodales
complémentaires.
Nous demandons à ce que le Comité de Quartier des
Minimes Barrière de Paris soit associé
ainsi que tous les acteurs concernés, en amont, à cette réflexion.
Toulouse ne peut que bénéficier d'un aménagement conséquent du nord-toulousain.
A noter que
le projet GPSO ne se prononce pas non plus sur les accès routiers à la gare
Raynal-Matabiau en particulier sur la proposition que nous avions dénoncée de
pénétrante par le boulevard d'Elche puis par les Boulevards Silvio Trentin et
Pierre et Marie Curie et la rue Cazeneuve qui provoquerait un nouvel afflux de
circulation et couperait en deux notre quartier.
Impact de la mise à 4 voies
des 19km de Saint-Jory à la Gare Matabiau sur le quartier des Minimes-Barrière
de Paris
Le passage à 4 voies sur
notre quartier entre la halte de Lalande / Fondeyre et la gare Matabiau, a
consisté à:
- un rajout d’une voie
coté Lalande jusqu'à la hauteur de la Route de Launaguet,
- la reconstruction d'un
pont-rail «saut de mouton» entre la route de Launaguet et l'impasse Barthe pour
le franchissement des voies rapides,
- l'agrandissement du
pont-route (route de Fronton) et du pont-rail (route de Launaguet)
respectivement sur et sous la nouvelle voie lente,
- la création des haltes
ferroviaires de Lalande/Fondeyre et Launaguet/La Vache, avec pour La Vache un
cheminement piétonnier entre la halte ferroviaire et la station de métro.
Ce choix à un impact sur
les voiries mitoyennes, sur des terrains et bâtis privés et publics riverains
du projet.
Mes remarques rejoignent celles duComité de Quartier Minimes-Barrière de Paris |
Au niveau des deux haltes / Gares
Nous appuyons nos
remarques sur ce qui dans le document RFF pour les haltes / gares est appelé
«image d’un schéma de principe fonctionnel urbain et de mobilité donné à titre
indicatif »
Nous constatons toutefois
que malgré le flou de l’intitulé, l’organisation proposée nous semble avoir été
davantage travaillé, pour les gares de St Jory , Fenouillet /st Aban , et
Lacourtensourt, que pour Lalande Eglise et route de Launaguet. En effet pour
ces deux dernières il semble que la réflexion du «comité technique» n’est guère
allée plus loin que de plaquer des quais de 230m sur l’existant.
1 Halte / Gare «route de Launaguet / La Vache» |
- Nous confirmons notre
accord pour le déplacement de la halte actuelle Route de Launaguet vers le
Nord, pour faciliter la jonction avec le métro «La Vache».
- Nous confirmons notre
accord pour les deux quais supplémentaire pour arrêt des trains rapides (hors
TGV).
- Nous confirmons notre
intérêt pour la triple intermodalité comme aux Arènes et Saint-Agne: train
métropole (RER) /train régional (TER) / métro de «La Vache».
- Et afin que le »GPSO
s'intègre de façon optimale dans le territoire» (page 6 de la pièce
F-Etude d'impact// volume 4-12), nous
demandons:
|
o Que le nom de la
halte ferroviaire soit plus en rapport avec celui de la station de métro de
la Vache et la fonction multimodale du lieu par exemple halte de «La Vache»... Cette
remarque avait été formulée lors de la réunion de concertation du 22
septembre 2011 et visiblement non retenue.
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|
o Que le
cheminement piétonnier entre la halte ferroviaire et la station de métro sur
plus de 300 mètres se fasse à l'abri du soleil et de la pluie dans des
conditions de confort et de rapidité optimales. Nous proposons un tapis
roulant mécanique couvert, à double sens comme solution efficace.
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|
o Que la
capacité du parking de «La Vache» soit triplée, ce qui
correspondrait d'une part au trafic élevé prévu pour cette halte (960 000) et
qui correspondrait d'autre part au vœu
des habitants de stopper le nombre important de véhicules qui tous les matins
après avoir rempli le parking de la Vache se garent dans toutes les rues
adjacentes aux Métros entre les stations de la Vache et de la Barrière de
Paris et même au-delà vers les Minimes. L'agrandissement en hauteur
permettrait de couvrir sans frais supplémentaires presque la moitié du trajet
piétonnier entre la halte ferroviaire et la station de métro.
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Que le pont-route de l'avenue de Fronton,
actuellement
infranchissable à
pied, soit aménagé de trottoirs et
de pistes cyclables.
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o
Qu'une attention particulière soit portée aux nuisances sonores et
vibratoires que l'augmentation du trafic des TER et de la LGV ne manqueront
pas de produire pour les riverains au bord des voies et pour l'ensemble du
quartier. Nous demandons:
§ que toutes les habitations concernées par des mesures
hautes de bruit ou de vibration telles que mentionnées sur les
cartes soient informées de leur
droits.
§ un mur
anti-bruit côté ouest du carrefour de la Glacière jusqu'au pont Marie Pierre de
Castellan et une forte protection; un tunnel
tout le long du collège et du lycée Toulouse-Lautrec et des nombreux
équipements sportifs en plein air; une
protection particulière autour du «saut de mouton» qui à la
hauteur de l'impasse Barthe pose le problème des nuisances sonores émises par
des trains passant à plus de 5 mètres au-dessus du sol.
§ que des mesures de bruit et de vibrations soient effectuées
après travaux pour les comparer à la modélisation et que si elles
dépassaient les seuils prévus que toutes les dispositions soient prises pour
la sérénité des riverains ou leur indemnisation.
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o Que les propriétaires expropriés soient correctement
indemnisés, sans tenir compte de l'impact des nouvelles lignes. En
cas d’expropriation, la notion de préjudice moral devra être prise en compte,
en s’ajoutant à une juste indemnisation permettant au moins un relogement
équivalent.
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o
Que le tunnel situé au bout de l'impasse
Barthe, qui passe sous la voie ferrée et qui dessert le Collège Toulouse
Lautrec soit aménagé. Il est dans l'état actuel l'exemple du type
d'aménagement à proscrire.
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o
Halte de «Lalande Eglise / Fondeyre» |
Cette halte est dite bipolaire, vu qu’elle est censée
répondre à un double besoin:
- Résidentiel - urbain vers Lalande
- Economique et industriel du côté opposé vers
la zone industrielle de Fondeyre qui s'étend sur 190 hectares. Une des plus
vastes de l'agglomération.
Cette bipolarité présente un intérêt supplémentaire
en rapprochant des zones d’activité (et d’emploi) de zones de résidence:
rapprochement lieu d’emploi et domicile …
Nous demandons pour cette halte coté zone industrielle de
Fondeyre:
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o
une connexion voiture /piéton/cycle via un pont-rail
avec l’impasse des Etats-Unis (à créer en face du chemin de l’église)
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o
Un parking côté zone de Fondeyre
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o
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o
Une liaison bus
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Requête déposée dans le registre de l'Enquête d'Utilité Publique du 14
octobre 2014 au 7 janvier 2015 inclus.
